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Les haftarott (Par Jacob Dahan)

Religion

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Selon la tradition, Moïse lui-même a institué la lecture publique de la thora le chabat, les jours de fête et à Roch Hodesh. A la suite de Moïse, des prophètes porte-parole de la volonté de D’ieu mirent par écrit les exhortations publiques qu’ils avaient prononcées et plus tard on finit par les intégrer dans les offices. Nous sommes sûrs de ces lectures il y a au moins quinze siècles mais d’aucuns affirment depuis plus longtemps. Ces lectures se font principalement à l’office du matin avec quelques exceptions pour les offices de l’après-midi (Kippour, … )
Certaines communautés ont adopté parfois des lectures différentes et l’usage veut qu’on lise la haftara de sa communauté.

Ces lectures ou haftarott se lisent le chabat après la paracha de la semaine (sidra).Le mot haftara signifie « conclusion ». L’appelé (maftir), pour cette lecture fait précéder sa lecture de quelques lignes de la paracha quand il est appelé au sepher. Il commence sa lecture après que le Rouleau de la thorah ait été fermé, afin que chacun soit concentré sur le message des livres prophétiques.
Le maftir lit la haftara avec une cantilation particulière, empreinte de conviction et de sensibilité personnelle. S’il ne sait pas lire la haftara, il se contentera de lire les bénédictions et donnera la lecture à une autre personne.
Le message est souvent en rapport de similitude plus ou moins pertinent avec le texte de la sidra (paracha) de la semaine.

Tous nos prophètes ont prédit avec conviction, leur espoir en la restauration de Jérusalem, le retour en Terre Sainte, et l’avènement de l’ère messianique.

La lecture est précédée d’une bénédiction qui rend grâce à l’Eternel d’avoir fait choix, en la personne des prophètes, de porte-parole attitrés et qualifiés, et nous remercions D’ieu de nous avoir distingués parmi les autres peuples en nous accordant son message.

Nous exprimons dans les bénédictions finales notre reconnaissance pour les promesses que D’ieu nous a transmises par ses porte-parole et nous lui demandons d’en assurer la réalisation.


Les huit Livres des Prophètes sont : Josué, Les Juges, Samuel, Les Rois, Isaïe, Jérémie, Ezéchiel et les Douze Prophètes (qui comprend Osée, Joël, Amos, Ovadia, Jonas, Michée, Na’houm, Hababouc, Tsefania, Hagaï, Zacharie, Mala’hie).

Le livre de Josué est le premier livre des Prophètes. Il prend la suite du récit historique qui, dans la thora, s’achève avec la mort de Moïse. Les faits relatent la conquête de Canaan sous la direction de Josué, le partage du pays entre les tribus, etc.

Isaïe, le premier des grands prophètes, au huitième siècle avant l’ère vulgaire, s’élève avec verve contre l’idolâtrie, mais surtout contre l’injustice, l’oppression des pauvres et l’hypocrisie.

Jérémie, le deuxième des grands prophètes a été le porte-parole de D’ieu pendant quarante ans, à la fin du septième siècle avant l’ère vulgaire. Témoin de la destruction du Temple, il a encouragé les exilés à supporter leur sort avec patience et espoir.

Ezéchiel est le dernier des grands prophètes. Exilé avec son peuple, c’est en Babylonie qu’il a prophétisé pendant vingt-deux ans à la fin du sixième siècle avant l’ère vulgaire. Il sut en ce moment tragique, redonner espoir sur le retour en Terre Sainte mais aussi décrire en détail le Nouveau Temple qui sera bâti à Jérusalem et le culte qui y sera rendu.

Au-delà de leur caractère historique, en nous penchant sur ces prédictions prophétiques nous sommes pénétrés par la puissance du message toujours actuel.
« Le lion comme le boeuf mangera de la paille (Isaïe 11, 7) »


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