Gaza : le cheval de Troie de l’Islam par MICHÈLE MAZEL (DREUZ.info)
Histoire
Publié le 16 juin 2024
Les historiens se pencheront un jour sur la question de savoir comment les atrocités commises le 7 octobre par le Hamas ont déclenché de par le monde une vague de soutien à cette organisation terroriste.
Les hordes sauvages qui s’étaient abattues sur les kibboutzim et les villages situés à l’intérieur des frontières internationalement reconnues d’Israël n’avaient pourtant rien fait pour cacher leurs forfaits. Bien au contraire, les envahisseurs s’étaient filmés, le visage hilare, violant, torturant, massacrant, et ils avaient pris soin de poster les images sur les réseaux sociaux. Des images proprement insoutenables. Comme celles de ces femmes, de ces enfants, de ces personnes âgées emmenés comme trophées, mais surtout pour servir d’otages.
Ce soir-là, les Gazaouis exultaient.
A peine 48 heures plus tard, il s’est alors produit un événement d’une gravité exceptionnelle et aux conséquences incalculables. Le secrétaire général des Nations Unies a trouvé des circonstances atténuantes aux crimes monstrueux des hommes du Hamas, et en a pour ainsi dire rendu Israël responsable. Pour ce socialiste convaincu, ancien Haut-Commissaire aux Réfugiés, les événements du 7 octobre devaient être interprétés “dans le contexte”.
S’adressant le 10 octobre au Conseil de Sécurité réuni pour discuter du conflit qui venait d’éclater, il a déclaré que l’attaque terroriste du 7 octobre « ne s’était pas produite dans le vide », car les Palestiniens avaient, dit-il, « ont été soumis à 56 ans d’occupation suffocante ». Il a également déclaré être « profondément préoccupé par les violations flagrantes du droit international humanitaire dont nous sommes témoins à Gaza ». Il ne parlait hélas pas des otages.
PUBLIÉ PAR MICHÈLE MAZEL LE 15 JUIN 2024
Les historiens se pencheront un jour sur la question de savoir comment les atrocités commises le 7 octobre par le Hamas ont déclenché de par le monde une vague de soutien à cette organisation terroriste.
Les hordes sauvages qui s’étaient abattues sur les kibboutzim et les villages situés à l’intérieur des frontières internationalement reconnues d’Israël n’avaient pourtant rien fait pour cacher leurs forfaits. Bien au contraire, les envahisseurs s’étaient filmés, le visage hilare, violant, torturant, massacrant, et ils avaient pris soin de poster les images sur les réseaux sociaux. Des images proprement insoutenables. Comme celles de ces femmes, de ces enfants, de ces personnes âgées emmenés comme trophées, mais surtout pour servir d’otages.
A peine 48 heures plus tard, il s’est alors produit un événement d’une gravité exceptionnelle et aux conséquences incalculables. Le secrétaire général des Nations Unies a trouvé des circonstances atténuantes aux crimes monstrueux des hommes du Hamas, et en a pour ainsi dire rendu Israël responsable. Pour ce socialiste convaincu, ancien Haut-Commissaire aux Réfugiés, les événements du 7 octobre devaient être interprétés “dans le contexte”.
S’adressant le 10 octobre au Conseil de Sécurité réuni pour discuter du conflit qui venait d’éclater, il a déclaré que l’attaque terroriste du 7 octobre « ne s’était pas produite dans le vide », car les Palestiniens avaient, dit-il, « ont été soumis à 56 ans d’occupation suffocante ». Il a également déclaré être « profondément préoccupé par les violations flagrantes du droit international humanitaire dont nous sommes témoins à Gaza ». Il ne parlait hélas pas des otages.
Il n’y eut personne pour lui faire remarquer qu’Israël s’était totalement retiré de la bande de Gaza en 2005, et qu’il n’y avait donc pas “d’occupation suffocante” dans l’enclave contrôlée par le Hamas, qui en avait chassé l’Autorité palestinienne dans un coup d’État sanglant.
Les ennemis d’Israël – à Téhéran, les tenants de l’Islam chiite qui avaient fait de l’élimination d’Israël la clé de voûte de leur stratégie ; à Gaza, le Hamas Sunnite qui avait inscrit ce même but dans sa charte – n’en espéraient pas tant. Forts de l’appui du Secrétaire Général des Nations Unies, ils passèrent à l’offensive. Leur cri de ralliement : « libérez la Palestine ».
Dès cet instant, les otages, comme le massacre du 7 octobre, passèrent au second plan, pour ne pas dire à l’arrière-plan. “De la rivière à la mer – soit du Jourdain à la Méditerranée – la Palestine sera libre”, scandaient des centaines de milliers de manifestants des deux côtés de l’Atlantique. Un slogan qui appelait ouvertement à la mort de l’Etat juif. Les étudiants de l’université Columbia à New York, comme ceux de Sciences Po à Paris, en étaient-ils conscients ? Le fait est qu’ils refusaient aux Juifs l’accès à leur campus.
Les agressions contre les Juifs se multiplient, les sites commémorant l’Holocauste ne sont pas épargnés. Seul rayon d’espoir, les élections au parlement européen ont montré que dans la plupart des pays, la majorité silencieuse avait enfin pris conscience du danger. Mais les ennemis d’Israël n’ont pas dit leur dernier mot. Il faut s’attendre à voir des drapeaux palestiniens dans les manifestations contre la montée de la droite.