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Les yeux de la poupée (par Fanny Levy)

Contributions

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L’auteure

Née en Charente (Angoulême), Fanny Lévy tient un journal depuis son enfance et un cahier de rêves depuis des années. Elle a fait des études de Lettres à Bordeaux (Son mémoire de maîtrise portait sur « Molière et l’art du mime») et a été admise en deuxième année de troisième cycle de philosophie à Poitiers.

Professeur de Lettres dans divers collèges d’Angoulême , de La Rochelle et de Metz, elle a animé des ateliers d’écriture avec ses élèves et gagné avec une classe de B.E.P. le premier prix du concours national de la presse écrite et, avec une classe de technologie, le premier prix national de la nouvelle Nathan (nouvelle intitulée « Et mon nom sera voyageur»).

Elle a correspondu avec les écrivains Louis Nucera, Claude-Louis Combet et André Chouraqui.
Elle a fait partie de la troupe du Petit Marseille à Rochefort où elle a joué le rôle de Yaphel dans « Mamayaga », une pièce écrite et mise en scène par Jean-Pierre Chalot. Elle a été durant sept ans écoutante à SOS Amitié.
Elle a un fils et deux petites filles et vit aujourd’hui en Israël.

Fanny Levy résume sa vie à ces mots simples : lire, enseigner, écrire. Écrire pour réinventer sa vie, pour se sentir vivre à nouveau. Écrire pour éclaircir le secret que tout être porte en lui, ce secret qui, selon le Zohar, se donne aux amants de l’écriture.

Bibliographie : chez Lattès : son premier livre, Le Royaume des chimères , aux Éditions Orizon : La chanson de Meliselda ou Sarah, la fiancée du Messie, Héroïnes manipulées ou les beaux-arts de la mort, Dieu compte les larmes des femmes, Une existence au fil de son passage en ce monde, Faire de l’art avec un souvenir, le jeu du miroir, Dans le silence de Mila.

L’œuvre : « Les Yeux de la poupée »

Rachel écrit sur les yeux de la poupée entre Unica Zürn, artiste allemande, et Hans Bellmer, l’un des plasticiens majeurs du surréalisme. Le père de Rachel, Joseph, mari trompé et écrivain raté, qui vit dans la maison de retraite du « Nid d’oiseau », n’a d’yeux que pour Mila, l’inconsolable silencieuse. Qui est-elle vraiment ? Pourquoi sa terreur des yeux de Lalka (la poupée en Polonais). Ce monstre sévissait à Treblinka ?
Un roman vertigineux comme des poupées russes où la symbolique des yeux est omniprésente.
En citant Franz Kafka, l’auteur souligne que les livres qui nous marquent sont ceux qui nous « mordent et nous piquent », qui brisent la mer gelée en nous.
Un roman inoubliable qui nous invite à réfléchir sur des thèmes délicats tels que la Shoah, la manipulation et la mémoire.
Ce roman reprend les personnages du deuxième livre de Fanny Lévy, Dans le silence de Mila, mais peut se lire indépendamment de lui.


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