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Convention démocrate : mensonge, imposture et ignominie

Contributions

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Publié par Guy Millière (DREUZ info)

La convention démocrate s’est tenue à Chicago. Le choix de la ville était pleinement adéquat.

Chicago est une ville gouvernée depuis des années par une succession de maires d’extrême gauche qui en ont fait une des villes des Etats-Unis où la criminalité est la plus élevée, et où le nombre d’homicides par semaine est très haut. C’est une ville qui permet, plus encore que New York et Los Angeles, de montrer l’efficacité des maires d’extrême gauche pour détruire. Les maires d’extrême gauche étant démocrates, une ville telle que Chicago permet de montrer pleinement ce à quoi une gestion par le parti démocrate conduit.

La veille du commencement de la convention, le Planning Familial avait installé à proximité du lieu où devait se tenir la convention un camion au sein duquel des médecins proposaient des avortements gratuits sans rendez-vous jusqu’au neuvième mois de grossesse pour les femmes participant à la convention, et des vasectomies gratuites pour les hommes. C’était sans doute destiné à montrer le respect de la vie par les démocrates.

Des barrières de deux mètres cinquante de haut avaient été installées tout autour du lieu de la convention aux fins d’éviter toute intrusion, et des barrières du même type avaient été installées devant les hôtels devant accueillir les pontes du parti. Il était prévu que des gauchistes excités et violents viendraient, et il fallait les tenir à l’écart. Entrer à la convention impliquait de montrer ses papiers d’identité : les démocrates sont contre l’obligation de montrer une pièce d’identité pour voter (comment frauder si on doit montrer une pièce d’identité pour voter ?), mais là où les démocrates se réunissent, une pièce d’identité est obligatoire.

Au sein de la convention proprement dite, ce fut un spectacle de fiction. Tout ce qui a été dit relevait de la propagande et était mensonger.

Le parti démocrate ne pouvait pas présenter le bilan de la présidence Biden, car ce bilan est absolument lamentable, et ce bilan a donc été évoqué aussi peu que possible, et toujours de manière falsifiée. Il a été dit sans cesse que les années Biden avaient été excellentes pour l’économie américaine, qu’elles avaient conduit au plein emploi, qu’elles avaient permis une hausse du niveau de vie, que les Etats-Unis sous Biden avaient été plus que jamais respectés dans le reste du monde, et l’assistance enthousiaste a applaudi à tout rompre. La réalité est très différente : les années Biden ont été désastreuses pour l’économie américaine, nombre de gens doivent occuper deux emplois et a s’épuiser pour parvenir à payer les factures, qui sont devenues bien plus lourdes en raison de l’inflation, le niveau de vie a baissé, et les Etats-Unis sous Biden sont méprisés, parce que Biden est considéré comme un crétin sénile, mais les milliers de délégués à Chicago sont heureux qu’on leur raconte des histoires à dormir debout.

Le parti démocrate ne pouvait présenter le programme de Kamala Harris, car c’est quasiment un programme communiste, et les électeurs américains de gauche ne sont pas disposés à voter communiste, donc le programme n’a pas été présenté, sinon par des mots extrêmement vagues ne décrivant pas du tout la réalité.

Le vendredi qui avait précédé la convention, Kamala Harris avait présenté brièvement son programme économique, et il avait suscité l’horreur chez les conservateurs et des réactions négatives jusque dans les grands médias démocrates, et il ne fallait pas renouveler l’expérience. L’un de ceux qui ont pris la parole à Chicago a dit la vérité, et ce fut un moment unique : « il nous reste soixante-dix jours, et ensuite, nous pourrons dire vraiment ce que nous allons faire ». Ce que cela signifie : nous ne dirons rien sur notre programme réel jusqu’à l’élection, et une fois Kamala élue, nous révèlerons pleinement notre programme destructeur.

Que restait-il pour les discours dans ce contexte ? Des mots creux parlant d’espoir, de renouveau, de fraternité, d’amour, de liberté. Et les mots creux ont été très abondants. Il restait aussi ce qui a été le thème majeur de la convention : l’incitation à la haine envers Donald Trump, et il a été clair que les démocrates entendent gagner en abordant ce seul thème, et veulent que l’élection ne soit pas une élection d’adhésion à Kamala Harris (mission impossible), mais une élection de rejet de Donald Trump, présenté sans cesse (faussement) comme ignoble, criminel, ridicule, méritant la prison, désireux d’aider les milliardaires, et ami des dictateurs les plus ignobles. Barack Obama, très délicat, a même suggéré à mots couverts que Donald Trump était complexé par la taille de son sexe. Il y a, hélas, des millions d’Américains qui entendent voter démocrate par haine de Trump, et l’incitation à la haine fonctionne. Rien de ce qui a été dit sur Donald Trump n’était vrai, bien sûr, mais la vérité a été intégralement absente de la convention démocrate, tout comme la morale la plus élémentaire. Le parti démocrate est désormais très loin de ce qu’il était il y a trente ans.

Que dire des principaux discours ? Joe Biden, président en exercice jusqu’en janvier, a pu parler lundi et son intervention a été repoussée jusqu’à onze heures trente du soir, de façon à ce que peu de gens l’entendent. Son discours a consisté à présenter ses quatre années de présidence comme quatre années d’accomplissement. La grande majorité des Américains les voient plutôt comme des années de désastre. Il a dit avoir « choisi de se retirer », ce qui est complètement faux : il a été poussé vers la sortie comme un malpropre. Il a repris ses mensonges les plus odieux sur Donald Trump, bien qu’il ait été démontré qu’ils étaient des mensonges. Ce fut une sortie de la vie politique à hauteur d’égout : la hauteur de Joe Biden. Joe Biden s’est décrit comme « honnête » et ayant consacré sa vie à la politique, et il a décrit Donald Trump comme malhonnête. Qui peut croire cela ? Le même jour, la commission d’enquête de la Chambre des représentants publiait le dossier d’accusation qui aurait permis la destitution de Joe Biden, et le dossier montre que Joe Biden et sa famille ont touché une trentaine de millions de dollars venant des réseaux de corruption mis en place par Hunter Biden. Le dossier montre aussi que Joe Biden, au temps où il était vice-président, a pris des dizaines de dossiers classés secret défense qu’il n’avait pas le droit de détenir et les a entreposés en trois endroits différents, dont deux endroits où les autorités chinoises ont pu avoir accès. Cela tombe sous le coup de l’Espionage Act, et pourrait mériter des années de prison, mais la justice a renoncé à s’en occuper, bien sûr, et les grands médias du monde entier occultent l’information.

Le lendemain, Barack Obama a prononcé un discours très vide du style « le feu, ça brule et l’eau, ça mouille ». Il a parlé d’« espoir », et il a insulté Donald Trump et déclaré que personne n’aurait envie de l’avoir pour voisin. Haute analyse politique. Succès immense. Avant lui, Michelle Obama avait fait l’éloge de la frugalité, et critiqué les gens qui vivent en ayant davantage que le nécessaire : elle et Barack sont incontestablement des exemples de frugalité, jets privés, quatre maisons immenses, une à Washington, une à Martha’s Vineyard, une à Hawaii et une à Chicago. Strictement le nécessaire.

Bill Clinton est venu dire qu’il vient d’avoir 78 ans, et qu’il est plus jeune que Donald Trump, et il a accusé Donald Trump de gémir sans cesse depuis neuf ans (je n’ai jamais entendu Donald Trump gémir, même après une tentative d’assassinat, mais je ne suis pas démocrate et je ne vis pas dans une réalité alternative).

Tim Walz, candidat à la vice-présidence, s’est présenté comme ce qu’il n’est pas : un petit gars du Middle West qui a fait une carrière militaire par idéal patriotique, est devenu enseignant et entraineur sportif avant de faire une carrière politique et devenir Gouverneur par amour des autres. Il n’a, cela va de soi, rien dit de son amour pour le communisme chinois, de son adhésion au discours ignoble des émeutiers de l’été 2020, de son inaction face à la destruction de Minneapolis par ces derniers en 2020, ou de sa décision de faire du Minnesota un Etat sanctuaire pour les mineurs voulant subir des interventions chirurgicales de changement de sexe sans le consentement de leurs parents.

Kamala Harris a fini le spectacle en apothéose. Sa biographie a été écrite dans le plus pur style de la propagande totalitaire, et diffusée sur écran géant à la convention.

Elle a été intègre toute sa vie, est-il dit, et elle est arrivée là où elle est par la force de son caractère. Quand elle était procureur de Californie, est-il ajouté, elle a été impitoyable face au crime.

Elle a été choisie pour être vice-présidente en raison de ses immenses qualités. Et elle incarne un « nouvel espoir », bien sûr, la joie et l’avenir. Tout est faux dans ce portrait, mais dans la propagande totalitaire, tout est toujours faux.

La campagne de Donald Trump diffuse à la télévision américaine des spots qui montrent de manière précise et documentée que Kamala Harris a exonéré de toute charge des gens corrompus, libéré des criminels qui ont récidivé et assassiné ensuite, et été à l’initiative des décisions juridiques qui font qu’à San Francisco d’abord, puis dans toute la Californie, une personne qui vole pour moins de 950 dollars dans un magasin ne peut pas être poursuivie en justice. L’un des spots montre Kamala dire qu’une femme, pour réussir en politique, doit « être dure ou être une pute » : ce sont les mots de Kamala !

Kamala Harris a été aussi à l’initiative des décisions politiques qui ont fait de la Californie un Etat sanctuaire : un Etat où la police de chaque ville, les divers shérifs, la police d’Etat et les juges n’ont aucun droit d’arrêter des immigrants illégaux, de les expulser s’ils commettent des crimes, et de coopérer avec les autorités fédérales pour combattre l’immigration clandestine. Les spots montrent aussi le désastre résultant de l’abandon de tout contrôle à la frontière avec le Mexique, et rappellent que Kamala Harris avait été chargée du dossier de la frontière avec le Mexique, frontière sur laquelle elle ne s’est jamais rendue.

Le discours lu par Kamala Harris à la convention a été la quintessence de l’ignominie et de la manipulation. Après les mensonges sur sa carrière de procureur (elle est censée avoir « combattu les cartels de la drogue » et les passeurs d’immigrants clandestins : oui, oui, oui !!!), il y a eu les pires immondices déversés sur Donald Trump pendant toute la convention, la description des projets de Donald Trump, version film d’épouvante (la description n’avait aucun rapport avec ce que sont les réels projets de Donald Trump), puis, bien sûr, le « nouvel espoir » destiné à faire oublier que Kamala Harris est à la Maison-Blanche et au pouvoir en ce moment depuis janvier 2021, des promesses de fermeté sur l’immigration (on la voit la fermeté en ce moment !) et des promesses d’accroitre le budget de l’armée, alors que le budget de l’armée a subi des coupes incessantes depuis janvier 2021. Kamala Harris n’a pas écrit ce discours, mais elle l’a lu et entériné, et elle a montré ainsi qu’elle est répugnante et dangereuse. Elle a même promis de défendre Israël alors qu’en ce moment même, elle est en train de trahir Israël en insistant pour que le Hamas soit sauvé par un cessez-le-feu israélien !

La convention démocrate est achevée. Les gauchistes antisémites et pro-Hamas qui ont vociféré pendant quatre jours devant le lieu de la convention vont rentrer chez eux. Joe Biden, dans son discours, a dit qu’ils avaient raison. Kamala Harris ne l’a pas dit. Mais les conseillers en politique étrangère de sa campagne sont eux-mêmes pro-Hamas. Il y a Philip Gordon, qui prône depuis des années la levée de toutes les sanctions frappant l’Iran. Et il y a Ariane Tabatabai, qui est un agent du gouvernement iranien et travaille néanmoins au ministère de la Défense à Washington. Et pour s’occuper des relations avec Israël, elle a Ilan Goldenberg, né en Israël, et qui a renoncé à sa nationalité israélienne, et a travaillé ces dernières années pour l’administration Biden à l’élaboration de sanctions contre Israël. Ilan Goldenberg pense qu’il faut négocier avec le Hamas. Avec cette équipe, les antisémites pro-Hamas devraient être satisfaits. Il est vrai que même s’il pratique la haine de soi, Ilan Goldnberg est juif, et pour des antisémites, cela reste un problème. Kamala Harris a un mari juif très à gauche qui fréquente des synagogues anti-israéliennes et pro-palestiniennes : il a parlé à la convention. Il a utilisé une fois le mot synagogue, et zéro fois le mot Israël.

Ce qui devrait apparaitre comme un problème à nombre de commentateurs est que le parti démocrate est devenu un parti d’extrême gauche ouvert aux islamistes et à l’antisémitisme, et un parti dangereux parce qu’il a un programme économique quasiment digne d’un parti communiste. Mais tout cela a été caché d’un bout à l’autre de la convention, et les commentateurs de gauche (quasiment tous les commentateurs des grands médias américains) garderont le silence sur ce qui est caché.

Les commentateurs français garderont le silence eux aussi. Ils ont trouvé la convention merveilleuse, dynamique et en sont sûrs et certains, la merveilleuse Kamala Harris sera élue, et sera une grande présidente qui éliminera l’affreux, l’horrible, l’ignoble, le répugnant Donald Trump.


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